à télécharger:

● programme - A5

● affiche 2013 - A3

 

 

Tarifs:

Prix unique: 10.-/séance

en vente à la caisse

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Palestine: Filmer c'est Exister

Ouverture. Aller-retour.

 

La 1ère édition de PALESTINE : FILMER C’EST EXISTER, en 2012, a donné la place au regard, à la créativité, à l’imagination, à l’humour, aux convictions et aux espoirs de 14 cinéastes palestinien-ne-s de Cisjordanie, de Gaza et des pays d’exil qui les ont accueilli-e-s.


Pour 2013 et les éditions suivantes,
PALESTINE : FILMER C’EST EXISTER choisit - à sa mesure -
d’ouvrir une brèche dans le Mur qui enferme la Palestine.

 

Ces prochaines Rencontres cinématographiques souhaitent offrir aux cinéastes palestiniens l’occasion de dialoguer et de s’approprier les œuvres de cinéastes venus d’horizons divers, attachés à l’exigence de rendre justice, de contre-attaquer, de convaincre. D’autre part, d’échanger et de débattre avec ceux et celles dont les œuvres ont connu les difficultés de la production, les aléas de la censure et les obstacles de la diffusion.

Au-delà des frontières de la Palestine, l’exigence de filmer la réalité du monde et de témoigner des résistances s’est imposée à de nombreux cinéastes à travers le monde.
Leurs œuvres présentent des thèmes identiques à ceux parcourus par les cinéastes palestiniens : la colonisation par l’accaparement des terres et de l’eau, le pillage des ressources , l’enfermement et l’exil, le poids des traditions,... mais aussi les résistances, les espoirs et les projets de ceux et celles qui s’y opposent.

PALESTINE : FILMER C’EST EXISTER choisira chaque année un de ces thèmes et réunira fictions, documentaires et courts-métrages de cinéastes palestiniens de Cisjordanie, de Gaza et des pays d’exil qui les ont accueilli-e-s, et de cinéastes venus d’ailleurs.

La projection conjointe de ces œuvres offre au public l’occasion d’entendre l’écho qui se répond d’une œuvre cinématographique à l’autre, d’un continent à l’autre, d’un artiste à un autre, qui traduisent, caméra au poing, mus par l’urgence de l’instant, le droit d’un peuple à être reconnu dans son existence et sa culture.
C’est par leur regard que nous saisissons la réalité de cette terre, et que nous pouvons sentir battre son pouls. Regard qui parfois exprime la désillusion, la fatigue, le fatalisme et l’impuissance, mais dans lequel se reflète toujours et encore la volonté de résister.

Il reste essentiel pour nous que public et réalisateurs-réalisatrices venant de Palestine ou d’ailleurs se rencontrent après les projections et lors de tables rondes pour questionner, échanger, débattre de la manière dont ils/elles conçoivent le lien existant entre la création artistique et le milieu qui la féconde, entre la réalité du monde et de la Palestine.

Cette année, PALESTINE: FILMER C’EST EXISTER se déroulera sur un seul jour, le 29 novembre
- Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien - pour annoncer l’évolution de nos Rencontres, où se retrouveront un cinéaste palestinien et un cinéaste français sur le thème de la terre : colonisation, accaparement de la terre et du peuple qui y vit.
Et dès 2014, les Rencontres se tiendront à nouveau sur 3 jours.

 

Aller-retour :

Après les Rencontres à Genève, l’échange se déplacera à Ramallah, Tulkarem, Bethlehem, Hébron et Naplouse, où, en collaboration avec des associations palestiniennes, les films montrés à Genève seront projetés. Nous ferons tout pour que les cinéastes soient aussi du voyage !

 

Pour réaliser ce projet, PALESTINE: FILMER C'EST EXISTER poursuit la très belle et enrichissante collaboration avec le cinéma Spoutnik – Maud Pollien et Aurélie Doutre – et Nicolas Wadimoff, cinéaste genevois qui a tissé de nombreux liens avec des cinéastes palestiniens et réalisé trois de ses films dans la région. Et avec La Barje, lieu de rencontre après les projections.

Catherine Hess – Françoise Fort